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Quand le beau se prescrit sur ordonnance

Par Stefano Lupieri

Lorsque Taviana étudiante en droit de 25 ans souffrant de troubles alimentaires est allée consulter la psychologue de son université à Lyon, elle ne s’attendait sans doute pas à un tel bouleversement. Elle avait déjà suivi d’autres thérapies auparavant. Sans véritable succès. Cette fois, l’approche proposée s’est avérée pour le moins déroutante. Laure Mayoud, la thérapeute peu conventionnelle qui officie dans ce dispensaire, l’a d’abord invitée à choisir un parfum qu’elle lui a vaporisé sur le poignet. Puis, elle lui a demandé de choisir une musique aimée qu’elle voudrait entendre. Et enfin, de s’absorber dans l’écoute de l’extrait. En l’occurrence, le Canon en ré majeur de Johann Pachelbel.

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